• Écrire ou modifier des articles dans le blog

    Pour écrire dans le blog il faut d'abord s'inscrire puis se faire attribuer des droits d'utilisateur par l'administrateur

     

    1) pour s'inscrire, cliquer sur « créer mon compte » phrase en bleu ciel qui apparaît sur la barre située en haut du blog à droite

    2) remplir le formulaire d'inscription qui s'affiche

    ATTENTION décocher tout de suite « Je veux créer mon blog gratuitement juste après mon inscription »

    3) choisir un pseudo, qui sera affiché quand vous posterez un article ou un commentaire

    suggestion utiliser comme pseudo votre prénom suivi d'un point d'exclamation
    exemple nico! - si le pseudo est déjà utilisé mettez 2 points d'exclamation (nico !!) .

    De cette manière nous pourrons nous reconnaître plus facilement qu'avec des pseudos indéchiffrables...

     

    le email demandé ne sera utilisé qu'en option à votre demande seulement dans les cas suivants

    • Nouveau commentaire sur un de mes articles

    • Nouveau commentaire à la suite d'un de mes commentaires

    • Nouveau commentaire sur un de mes livres d'or

    • Réception d'un message personnel

    • Nouveau message sur les forums

    • Alertes d'inactivité du compte

    • Actualité d'EklaBlog

    Ces options peuvent être cochées dans le menu pseudo/notifications/configuration « recevoir des notifications par mail » mais elles peuvent également ne pas être cochées du tout, ce que j'ai fait me concernant.

     

    A propos des droits utilisateurs : Chaque compte créé se voit attribuer par l'administrateur un niveau de droits utilisateurs (3 niveaux)

    ✗ niveau 1 : Le membre peut voir le blog même s'il est protégé par un mot de passe. Mais il ne peut pas écrire ni modifier des articles. Un nouveau membre bénéficie au départ de ce niveau de droits = 1. Il peut s'il le souhaite demander un autre niveau à l'administrateur boutik groupachatsalinelles@gmx.fr

    ✗ niveau 2 : Le membre peut créer et modifier les articles, menus, rubriques et gérer les fichiers

    ✗ niveau 3 : Le membre peut changer la configuration, les permissions, les bannissements et le

    thème (administrateur)

     

    Dans tous les cas informez l'administrateur que vous avez créé un compte pour qu'il enregistre vos droits.

     

     

     

     

     


  •  

    Est-ce que les mots nous mangent comme dit l'ami Sergio, oui, je le crois et moi, même, ils me démangent...

    J'avais dit à la dernière réunion mon point de vue selon lequel nous devrions éviter d'employer le même vocabulaire que celui de la grande distribution et du marketing, en redisant au passage ce qui nous en distingue radicalement.

    Un exemple, se dire « consommateurs », responsables ou pas, au groupe achat, me contrarie…

    La consommation pour moi, ce n'est pas tant l'angoisse du moment fatidique du remplissage de caddie sous les néons devant « l'info » des mille étiquettes puis la queue à la caisse (bonjour-merci-au revoir = BMA) insérez votre carte…

    Ce qui me chagrine ce n'est pas tellement non plus l'existence d'une engeance de consommateurs conditionnés, moutonniers, compulsifs, irresponsables ou je ne sais quoi, qui sont mes frères et sœurs après tout et je fais comme eux finalement ; je ne dis pas non plus que je dédaigne le consommateur responsable, informé et aguerri, inscrit à Que Choisir ou même le très noble « consom-acteur »...

     

    « Le consommateur » ne fait pas que consommer ce qu'il pousse dans son caddie, il consomme aussi tout le mode de consommation qui va avec et c'est cela qui est presque le plus important. Tout ce qu'on lui fait « avaler » : le contrôle des comportements, certains parlent maintenant « d'hyper-contrôle » (captation de l'attention pour insérer une pub, captation des comportements par les données numériques personnelles, user profiling, etc. etc.), anéantissement des petits paysans et de la diversité de leurs cultures (malgré tous les efforts locaux et du bio et des réglementations des ministères), disparition de savoirs et savoirs-faire derrière les emballages et jugements à partir des étiquettes, perte de nos savoirs-vivre (BMA à la caisse, queues silencieuses et piteuses, enfants énervés et dévastateurs – ces derniers pouvant être retrouvés dans les groupe achats, certes :) ).

    Le marché local, ainsi que la vente directe et les groupes d'achat et apparentés, AMAP, etc., se préservent heureusement du marketing et de son système. Au groupe achat, nous essayons d'établir des relations directes et loyales avec les paysans, un système vertueux, où nous partageons, nous nous entraidons : tout cela constitue des savoirs-faire et un savoir-vivre, à la longue qui en rencontre d'autres.

    Je ne suis pas poète mais je crois que nous pouvons nous entraîner à remplacer certains gros mots qui véhiculent des choses contraires à nos valeurs.

    Le producteur et son frère siamois le consommateur ne sont pas dans la nature des choses mais ce sont les piliers de notre économie capitaliste dite « consumériste » (1930-) qui a besoin de toujours plus de consommation pour faire de la croissance et de producteurs poussés au bout de leurs limites physiques et psychologiques pour trimer toujours plus et pour moins cher.

    Producteur et consommateur sont des catégories de l'INSEE dont on peut très bien se passer dans la vie courante. Ces « catégories » finiront même peut-être par disparaître un beau jour, espérons le, comme les visionnaires des années 1960 l'avait annoncé (comme Baudrillard, la société de consommation 1970)1.

    Prenons l'exemple du pain de Benoît : aurait-on l'idée de dire « salut, je voudrais de ton produit » ? Il le prendrait mal... Achète-t-on un « produit » à un « producteur » ou du poisson à un pêcheur ou du miel à une apicultrice, etc. ? Un berger, admettons « producteur de viande », doit-il être réduit seulement à cela, nous qui le croisons chaque jour avec son troupeau ?

    Alors gardons la diversité du vocabulaire nuancé, inventons-en même du nouveau, ne jetons pas à la trappe le plus important, le champ, le grain, la mer, la laine en croyant tout résumer avec « produit → (flèche) consommateur » écrit avec un gros feutre indélébile sur un paper-board. Mais je sais que ce n'est pas notre genre. Emmanuel

     

    Quelques synonymes

    Je dirais : À la place de :
    Nous sommes les membres d'un groupe achat nous sommes des consommateurs ou consom'acteurs (défini par wikipédia ainsi : « voter avec son caddie »)
    qui achetons qui consommons des produits...
    du pain, poisson, miel, viande, aliments, des comestibles (parfois incroyables), denrées, agrumes, pommes, productions, récoltes, victuailles, nourriture, boustifaille, mangeaille, pitance, subsistance, vivres  
    ...à un paysan à des producteurs sélectionnés et concurrentiels...
    ou éleveur, fournisseur, approvisionneur, commerçant, marchand, pourvoyeur, ravitailleur, « maître habile dans un art » (s'applique aux précédents)  
    le fruit de son travail qui maximisent leur chiffre d'affaire dans le respect des normes
    confectionner, créer, cultiver, donner, élaborer, fabriquer, faire, faire venir, fournir, fructifier, préparer, cueillir, débiter, élever, ramasser, récolter,  

     

     

    1L’économie consumériste est morte, vive l’économie contributive ! Le philosophe Bernard Stiegler décèle dans l’essor des logiques coopératives, parmi lesquelles l’économie du partage, les dynamiques de co-constructions, l’open-source, les réseaux peer-to-peer, l’émergence d’un nouveau modèle économique appelé à remplacer un capitalisme crépusculaire.





    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires